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L’Eau Publique, ça y est… presque !
Garantissons maintenant la justice sociale et une consommation rationnelle et écologique de l’eau, notre bien commun.
C’est chose faite, la Régie publique de l’eau d’Est Ensemble a été créée en 2022. Son premier conseil d’administration s’est tenu le 8 novembre dernier (Voir ici).
Grand projet porté par l’ensemble de la gauche et de l’écologie sur notre territoire, et soutenu par une mobilisation citoyenne et un référendum local, nous nous félicitons du retour de l’eau dans le périmètre de la gestion publique. L’eau n’est pas une marchandise !
2023 sera une année de transition, avec un service de l’eau assuré par l’opérateur privé actuel, le VEDIF (filiale Veolia). Son contrat se termine fin 2023, et laissera la place à la Régie, qui assurera directement le service de l’eau et le recouvrement de nos factures. Quasiment la moitié de nos besoins en eau sera alors achetée à Eau de Paris, la régie municipale de Paris.
Ce passage à une gestion publique de l’eau arrive à point nommé, alors que l’inflation impacte fortement le pouvoir d’achat des ménages. Grâce à un pilotage par Est Ensemble, l’augmentation des tarifs de l’eau que connaît toute l’Ile de France – en raison de la hausse des coûts de l’électricité pour traiter l’eau (Voir ici) – sera beaucoup moins élevée pour nos neuf villes. Ainsi, aujourd’hui, « sur les 1,33€/m3 facturés aux usagers pour l’eau potable, 0,91€/m3 reviennent à Véolia Eau d’Ile-de-France (VEDIF) et 0,42€/m3 à Est Ensemble (et non plus au SEDIF). Le SEDIF augmente ses tarifs de 21,5% à partir du 1er janvier 2023 pour ses adhérents, et le VEDIF de seulement 5,5%. Le conseil de territoire d’Est Ensemble a choisi, lui, de ne pas augmenter le montant de sa part dans la facturation des usager·e·s. Seule la hausse de la part du VEDIF s’appliquera (Voir ici)».
C’est une belle victoire, qui démontre que l’eau publique est moins chère, et gérée dans le sens de l’intérêt général, et non de celui de quelques-uns.
Mais la Régie publique n’est qu’un outil et il faut maintenant penser et aller plus loin, dans le but de garantir un accès équitable à cette ressource vitale, et de combattre les surconsommations.
C’est ce que défend Bagnolet en Commun, et c’est possible.
A titre d’exemple, la régie publique de l’eau de Montpellier Méditerranée Métropole, opérationnelle depuis sept ans, et aujourd’hui présidée par son premier artisan, René Revol, vient de voter la mise en place de la tarification éco-solidaire, avec les 15 premiers mètres cubes gratuits; puis une tarification progressive, par tranches, en fonction du volume consommé (Voir ici).
Un système similaire peut, et doit selon nous, être mis en place à Est Ensemble. La tarification pourra aussi être adaptée en fonction des usages, pour tenir compte des nombreuses entreprises et industries de notre collectivité.
Fidèle à son programme, Bagnolet en Commun portera au conseil territorial d’Est Ensemble comme au conseil municipal de Bagnolet, la nécessité de mettre en place cette tarification éco-solidaire.
(Voir ici)».