Liberté, égalité, fraternité … et espérance

En cette fin d’année éprouvante du fait de la crise sanitaire, nous constatons combien nos libertés sont piétinées par le gouvernement. La loi sécurité globale porte atteinte à la liberté d’informer des journalistes et restreint nos libertés publiques. La Ligue des droits de l’Homme, Amnesty international et même la Commission européenne s’en émeuvent. Dans la même veine, la loi « séparatisme » consacre des mesures de mise à l’index de nos concitoyen-ne-s musulman-e-s. Du New-York Times à Die Zeit, la presse internationale s’inquiète mais le gouvernement persiste. Alors oui, luttons, préservons les libertés publiques et luttons contre la division du peuple français.

En défendant nos libertés, ne perdons pas de vue la lutte pour l’égalité. La crise économique et sociale qui vient nous rappelle amèrement le combat que nous devons mener pour défendre pied à pied l’égalité. L’école est un des premiers combats. Alors que le gouvernement veut supprimer les zones d’éducation prioritaires, dispositif qui concerne 16 des 19 écoles de Bagnolet, battons-nous pour donner plus à nos enfants : nous le faisons en instaurant les petits-déjeuners gratuits, en reconstruisant des groupes scolaires (Pêche d’Or, Langevin,…), et en planifiant des mesures en matière d’écologie dans les écoles.

En cette période, enfin, soyons fraternels et solidaires. Soutenons les associations bagnoletaises qui œuvrent chaque jour pour fournir repas et services aux plus précaires. Au-delà, ce deuxième confinement éprouve lourdement notre tissu local de commerçants. Alors soutenons-les en cette période de fêtes, autant que nous le pourrons.

Et terminons sur une note d’espérance. Que 2021 nous permette d’entrevoir des jours meilleurs, dans le combat social comme dans les solidarités quotidiennes, loin de ce virus et de ses contraintes. D’ici là, nous vous souhaitons une bonne fin d’année.

En cette période difficile, plus que jamais, soyons solidaires et déterminé-e-s !

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