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Nous exprimons notre solidarité aux agent-e-s de Bagnolet.
Depuis plusieurs mois le Trésorier conteste une prime historiquement versée à tous les fonctionnaires et contractuel-le-s de la Ville, un 13ème mois versé en deux fois, en mai et en novembre.
Payée sans discontinuer depuis 45 ans, cette prime instaurée par une délibération de 1976 fut annulée en 1977. La Ville n’ayant ensuite fixé cette prime qu’avec retard, le comptable public, avec un zèle excessif, refuse désormais le paiement de la deuxième moitié de la prime 2021.
A la veille des fêtes de Noël, alors que tout augmente et que nombreux/ses sont les agent-e-s aux paies modestes, c’est un coup très dur pour des centaines de familles à qui 600€ de revenus sont effacés d’un trait de plume.
Cette situation révoltante résulte des pressions exercées par l’Etat sur les communes. Après la baisse des dotations et la suppression de services publics à la chaîne, les Trésoriers et Préfets exécutent le programme Macron: moins pour le public et ses travailleurs, mais plus pour le privé.
Face à ce coup injuste porté aux acquis sociaux, la municipalité se doit d’accompagner ses agent-e-s. Nous devons impérativement, en 2022, refondre les rémunérations pour intégrer et sécuriser cette prime.
La Ville doit également offrir des perspectives aux agent-e-s du service public local. Elle doit être exigeante sur le service rendu à la population en contrepartie de carrières attrayantes, de bonnes conditions de travail, de respect et d’équité entre tou-te-s.
Le service public communal fait la fierté des agent-e-s et des usager-e-s (action sociale, centre de santé, jeunesse, éducation…). Il doit s’améliorer pour encore mieux répondre aux attentes de la population. Les états généraux du service public local qui s’amorcent y contribueront.
Les agent-e-s de Bagnolet doivent être soutenu-e-s, pour leur bien et celui de l’ensemble de nos administrés. Le service public est notre patrimoine commun.
Bagnolet en Commun se tient naturellement à leurs côtés.